Nos réunions du 15 et 16 juin 2022 poursuivent notre travail de réflexion autour des questions qui construisent nos analyses comparatives de terrains. Nous avons consacré la première journée de travail à la troisième question : Quelle est la place des citoyen(en)s au sein des OAC ? Pourquoi implique-t-on les citoyen(en)s ? Le jour suivant a été consacré à la réflexion autour de la quatrième question : quels sont les dispositifs socio-techniques mobilisés par ces OAC pour organiser l’action collective ?
La réflexion autour de la place des citoyen(en)s au sein de ces OAC et les raisons à la base de leur implication nous a amené d’abord à identifier les origines top-down de ce phénomène. A partir des années 70, les institutions ont développé une attitude plus ouverte vis-à-vis de la participation des citoyen(ne)s dans la prise de décisions concernant les politiques publiques. Cette ouverture, qui ne s’est pas traduite par une participation citoyenne vraiment efficace, a toutefois eu le mérite de développer des dynamiques où l’implication des citoyen(ne)s constitue une valeur ajoutée majeure.
Concernant quels sont les dispositifs socio-techniques mis en œuvre et/ou mobilisés par ces OAC pour organiser l’action collective, en utilisant le modèle proposé par Raulet-Croset et Patrick Gilbert dans le livre « Lire le management autrement » publié en 2021, le groupe a identifié quatre entrées pour appréhender ces dispositifs :
- idéologie
- discours-langage : choix de dénomination des acteurs (par exemple, « enercoopains » pour Enercoop – identification ou pas de la part des acteurs)
- espace, « espatialités »
- outils-techniques