Notre dernière réunion de l’année a démarré avec un atelier d’écriture de notre site web. Puis, Hajar El Karmouni nous a présenté les résultats intermédiaires du terrain Copalim et les axes de recherche futurs. L’après-midi a été l’occasion de tester la grille de caractérisation (en gestation) de Barbara Blin Barrois qui vise à analyser l’interaction du chercheur.e avec son terrain d’expérience sociale.

Hajar El Karmouni, maître de conférence à l’Université Paris-Est Créteil nous présente sa recherche, COPALIM, qui explore les enjeux liés à la durabilité et à l’accessibilité alimentaire sur le territoire de Montreuil. Avec l’alimentation durable, respectueuse de l’environnement et de l’homme, ce projet s’intéresse donc aussi au questionnement autour de la justice alimentaire et de la démocratie alimentaire. Hajar a partagé avec nous les informations concernant les parties prenantes / les acteurs impliqués dans le projet et les interactions en cours entre eux. Ce compte rendu nous a amené à réfléchir sur le rôle du chercheur et sur le fait que les données que nous obtenons sont forcément influencées par les jeux d’acteurs (où le chercheur a aussi sa place). Nous avons donc décidé d’établir une démarche de triangulation de données qui puisse prendre en compte les différences existantes en terme d’objectif et de langage des acteurs. La question de l’évolution temporelle du projet a aussi soulevé une comparaison très enrichissante avec des autres cas d’étude OAC-NS comme celui de la Tunisie par exemple. La question du temps est aussi liée très étroitement à l’aspect budgétaire. Les OAC, pour se développer, ont besoin d’une perspective de longue période qui demande la possibilité d’être financé sur plusieurs années, ce qui devient de plus en plus difficile dans le contexte actuel.

Barbara Blin Barrois nous a guidé dans un travail de réflexion concernant le rôle, en tant que chercheur(e)s, d’accompagnement d’une coopération au service de la transition entre parties prenantes très différentes.

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